Projet

Vers des outils de gestion et de conservation pour les requins et les raies de St Martin (Antilles françaises) (appel 2020)

Budget: 39,940.14 EUR
Site internet: kapnatirel.org/
Coordinateur: Karaib association pou pwoteksion a la nati

Ce projet a été construit sur trois axes complémentaires qui sont l’identité de l’association Kap Natirel : « Protéger, Apprendre, Partager »

Il répond principalement à l’objectif de BEST pour favoriser la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques, notamment via :

– l’amélioration des connaissances sur les espèces côtières de requins, espèces menacées et/ou vulnérables qui présentent un rôle important pour l’équilibre des habitats côtiers tels que les récifs coralliens (de plus, St Martin possède un enjeu considérable pour la conservation des requins et des raies dans les Antilles françaises : l’île abrite dans ses eaux peu profondes des stades de vie considérés comme vulnérables – femelles gestantes et juvéniles) ; les relations entre les populations d’élasmobranches (requins et raies), les populations de proies et l’état des récifs ; les facteurs qui peuvent influencer l’état des populations d’élasmobranches via l’analyse des données en fonction de certains paramètres environnementaux (pression de pêche, type de substrats, qualité de l’eau…) ; le rôle et l’importance des réserves pour la conservation des élasmobranches via la comparaison des données en zone de réserve et hors zone de réserve.

– l’implication des acteurs locaux à différents stades du projet, notamment la réserve naturelle (RNNSM), des associations locales et les clubs de plongée.

– l’information et la sensibilisation de la population locale et des acteurs de la mer par une communication active et continue durant toute la durée du projet ainsi que la réalisation d’un évènement spécifique à la fin du projet. Une communication spécifique pour les gestionnaires et décideurs des réglementations est également prévue pour favoriser la mise en place de mesures de conservation adaptées ;

– la concertation et la collaboration avec les pays et territoires voisins pour assurer la continuité des actions et mesures en faveur de la conservation des élasmobranches dans la région caraïbe, notamment car les espèces concernées n’ont pas de frontière ;

– la contribution à la mise en place de mesures pour favoriser la cohabitation entre les humaines/les activités humaines et les élasmobranches via la présentation de mesures/outils de gestions adaptés et justifiés par les données recueillies dans le cadre de ce projet. Parmi ces mesures/outils : la liste rouge régionale, l’arrêté de l’exercice de la pêche professionnelle, les annexes du protocole SPAW pour les espèces côtières (aucune espèce côtière de requins sur les annexes à ce jour), le sanctuaire à requins (en continuité avec les mesures des îles néerlandaises, projet envisagé par la RN de St Martin).