Projet

MaySponge

Budget: 48,799 €
Site internet: mayottenatureenvironnement.com
Coordinateur: Mayotte Nature Environnement & et le Centre Universitaire de Mayotte

Evaluation de l’impact des eaux usées sur le lagon à partir des éponges

Mayotte

La problématique de la gestion des eaux de surface à Mayotte est un enjeu majeur pour le développement durable de l’île. Les carences du réseau d’assainissement se traduisent par une diffusion des eaux de surface souillées augmentant le risque de pollution anthropique dans le lagon mahorais. Dans le cadre législatif imposé par la Directive Cadre sur l’Eau, il apparait primordial d’être en mesure d’identifier les pressions qu’exercent ces eaux sur la biodiversité et d’évaluer les services écosystémiques du lagon en lien avec ces forçages anthropiques.

A cet effet, les organismes filtreurs comme les éponges sont remarquables, d’une part par leur surexposition à la pollution (rôle sentinelle) et d’autre part parce par leur rôle présomptif d’épurateur des eaux (service écosystémique). L’objectif de MaySponge est donc d’initier le développement de méthodologies innovantes basées sur l’utilisation des éponges en tant qu’organismes auxiliaires pour l’évaluation de l’impact des eaux usées sur le lagon mahorais et la caractérisation des services écosystémiques qu’elles rendent. Pour cela le projet cherchera à réaliser une preuve de concept de l’utilisation des éponges pour les suivis environnementaux et à faire connaitre les éponges et les résultats du projet auprès du grand public et des utilisateurs du lagon mahorais.

Les résultats du projet seront diffusés auprès des professionnels de l’environnement afin d’initier, s’il y a lieu, un déploiement des méthodologies dans des procédures de suivis de l’impact des eaux usées , de discuter de l’efficacité des méthodologies pour caractériser les capacités d’épuration des éponges pour, à terme, permettre une monétisation de leur service écosystémique.

Duo d’éponges barriques (crédit : Elliot Sucré)

Biopsie de tissue de Xestospongia testudinaria (crédit : Laura Mégevand)